Audtion : les inouïs du printemps de Bourges : Leska – Liev – Colorado – Marion Mayer – Nirmaan

Antipode MJC, CRIJ Bretagne et Réseau Printemps, présentent la sélection Bretagne pour Les iNOUïS du Printemps de Bourges

Entrée libre sur invitation > http://bit.ly/IPDB2001

Avec We Are Colorado, LESKA, LIEV, Marion Mayer, Nirmāan:Indian Electric Station et SÔNGE.

Depuis 32 ans, le festival du Printemps de Bourges s’est doté d’un dispositif national et original de repérage et de sélection de nouveaux talents artistiques en rock, chanson, électro et hip hop : Les iNOUïS du Printemps de Bourges !
Ce réseau s’appuie sur 28 antennes territoriales et francophones qui, toute l’année, explorent leur territoire pour dénicher les perles rares.

Parler de Synthpop à propos du premier EP de We Are Colorado serait réducteur tant la musique de ce duo formé par Charles Urvoy et Martin Audrezet s’amuse a dérégler nos sens et à rendre poreuses les frontières musicales. Ces 5 titres qui parlent autant au corps qu’au cerveau, empruntent les mêmes routes que John Maus, Sebastien Tellier, Metronomy ou Moroder tout en trouvant leur propre destination.

Duo composé de Les Gordon et Douchka, LESKA nous transporte dans un univers rythmique où les sentiments personnels deviennent des mélodies universelles – entre instincts club et ambitions orchestrales.

On n’est, paraît-il, pas sérieux quand on a 17 ans. LIEV fait toutefois mentir le poète : pour elle, le songwriting n’est pas une plaisanterie et ne l’a jamais été. Une voix lumineuse et désenchantée, une fender aussi, et les morceaux se font alors
massifs et délicats, rudes et enlevés.

Entre mélodies folks et refrains enivrants, Marion Mayer mélange l’influence des songwriters des années 70 avec les sonorités de la nouvelle scène indie pop/rock. Elle offre des mélodies chaleureuses qui pourraient être la bande son d’une promenade de fin de journée californienne.

La rencontre entre l’énergie électrique des musiques amplifiées, et la profondeur du chant indien de Parveen Sabrina Khan. Une guitare électrique s’énerve, la clarinette basse crie accompagnée d’un violon fou furieux et d’une batterie qui pulse comme un énorme cœur. Puis une voix s’élève, vibrante, cristalline, et avec elle, tout l’imaginaire de l’Inde. Nirmāan:Indian Electric Station s’affranchit des frontières des genres, entre rock alternatif, musique classique indienne et pop.

Les concerts de SÔNGE sont des voyages poétiques : une savane à perte de vue d’où s’échappe une mystérieuse mélopée africaine, une métropole la nuit rythmée par le beat d’un R’n’B 2.0, un enfer onirique où des concerts de gospel électronique seraient donnés.