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INTERVIEW : THE CHIKITAS AUX TRANSMUSICALES

C’est entre deux blagues qu’on a pu interviewer les Chikitas, les cheveux encore ébouriffés de leur prestation à l’UBU quelques instants plus tôt. L’une est disquaire et l’autre prépare son brevet d’avocate. Entre temps, ces musiciennes chevronnées font du rock comme on l’aime à Rennes Musique.

Pouvez-vous vous présenter ?
Nous sommes les Chikitas, avec Lynn (Maring, 27 ans), qui fait de la guitare et du chant, et Saskia (Fuertes, 28 ans), à la batterie et parfois au chant également. Notre premier album (ndlr : Distoris Clitortion) date de 2011, et le troisième est en cours et prévu pour 2016.
On s’est rencontrées il y a un moment, à un concert de Nine Inch Nails, grâce à un groupe d’amis en commun. L’une avait bu trop de bière et l’autre l’a raccompagné * rire * On a ronflé et on a monté un groupe !

D’où venez-vous ?
On vient de Genève, en Suisse !

Comment définiriez-vous votre son, votre univers ?
Alors ça, c’est un travail de journaliste ! *rire* On va dire : guitare, batterie, un peu de bruit, mettre le volume à fond, des paroles anglophones dessus… Et voilà ! Le rock !
Nous avons opté pour des textes anglophones parce qu’on trouve que ça sonne mieux et c’est venu plus instinctivement. Il y a du très bon rock français, mais à travers notre vie, nous avons davantage été inspirées par de la musique anglophone. Et quand on a chanté, pris le micro… le faire en anglais semblait vraiment plus naturel
En somme : on est deux musiciennes, qui avons voulu faire du rock.

Vous écoutez quoi chez vous ?
Plein de choses ! Autant des choses pop-rock actuelles ou du plus gros rock… Ces temps-ci, je suis plus oldies, ça peut être du Elvis Presley par exemple, du son des années 50, ce qui se faisait juste avant les Beatles on va dire. On se rend compte que tout un tas de rockers étaient afro-américains aussi, j’ai l’impression que c’est souvent oublié, alors qu’ils sont aux racines de tellement de très bons sons.

Est-ce que  ce sont vos premières Transmusicales ?
Premières Transmusicales, oui ! On a joué tout à l’heure à l’UBU (ndlr : le jeudi 3 décembre) à 16h et quelques, le public était génial et réceptif, nous avons eu des bons échos ensuite. On était à l’aise sur scène, on a essayé de donner tout ce qu’on avait, ça applaudissait à la fin des morceaux alors forcément, ça fait plaisir * rire *
Ce n’était pas notre première fois en France par contre, même si nos dates ici, pour le moment, se comptent sur les doigts d’une main. On a surtout joué par chez nous, en Suisse, mais on espère bien faire de nouvelles intrusions dans votre beau pays ! Surtout qu’on a pas eu le temps de visiter la ville, à peine sortie de l’avion, hop, sur scène ! * rire *

Qu’évoque ce festival au niveau de la réputation pour vous ?

On connaissait de réputation, on sait que c’est un gros rendez-vous français de la musique, si ce n’est le premier peut-être même, en terme de découvertes en tout cas, avec le festival du printemps de Bourges.

Quelles sont vos attentes ? Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ?
On se laisse toujours étonner par ce qu’il se passe. À chaque personne qui nous dit qu’elle aime ce qu’on fait, on est surprises, heureuses… Alors nous n’avons pas vraiment d’attentes particulières. Si ça continue comme ça, c’est déjà super. Il y a un grand travail du label derrière tout ça, ça s’est révélé fructueux, c’est un travail d’équipe, on sait que des gens se déplacent aux Transmusicales pour écouter les artistes. Peut-être que l’on reviendra en France dans pas si longtemps ?

Merci les Chikitas, on espère vous revoir vite en Bretagne, et on vous préparera une « galette saucisse végétarienne » pour l’occasion !

En attendant, on vous laisse réecouter leur titre «  La la la la », dont on ne se lasse pas :

Photo : Lucie Inland
Texte : Sophie Barel & Lucie Inland

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