The Mystery Lights

Quand les Mystery Lights ont débuté sur le circuit underground new-yorkais et ses innombrables lieux hantés, s’attirant rapidement un public fervent, le bruit autour d’eux a très tôt interpellé Daptone Records (Sharon Jones & The Dap-Kings, Charles Bradley…), qui souhaitaient lancer sa division rock, Wick Records. Impressionnés par la musicalité du groupe, son groove, son punch inépuisable et sa compréhension des racines du genre, les cadres du label de Brooklyn sont vite séduits. Bien qu’il s’agisse d’une formation rock, les similitudes avec ce que les esthètes de Daptone cherchent traditionnellement chez les artistes soul étaient indéniables.
Après la sortie de leur album éponyme, le 24 juin 2016, The Mystery Lights ont rapidement été couronnés – NME les considérant comme « l’un des meilleurs groupes de rock garage de New York ». Ils enchaînent les tournées à rallonge aux Etats-Unis, en Asie, en Australie et bien sûr en Europe, avec notamment plusieurs passages remarqués en France. La bande passe des petits clubs aux scènes des grands festivals du monde entier en seulement quelques mois. Après deux années passées à enchaîner les dates sans interruption, le groupe fait son retour à NYC, pour préparer (toujours au côté du producteur Wayne Gordon) ce tant attendu deuxième album : Too Much Tension. Tout en conservant l’approche percutante du premier effort, ce second LP approfondit les influences éclectiques des différents membres, avec un spectre esthétique plus enrichi, sans faire écho au passé. En réunissant des sons de synthés mystérieux qui rappellent The Normal ou Suicide, l’énergie et l’arrogance de l’âge d’or du punk, la sensibilité pop de The Kinks, et la spontanéité et sophistication de The Television, The Mystery Lights sont plus que jamais en route pour conduire leur rock idiosyncratique vers les sommets.