[FESTIVAL MAINTENANT] 178°
Le festival Maintenant au casting international ne manque pas tous les ans de promouvoir et valoriser la scène rennaise. Cette dernière représente en effet près d’un tiers de la programmation. Un tiers qui témoigne de la richesse culturelle de notre capitale bretonne. Aujourd’hui, 178° nous parle de son projet, de son univers, de ses influences.
Rencontre avec le trio 178°.
Est-ce que vous pouvez présenter le trio 178° ? Qui fait quoi ?
Ca n’est pas vraiment défini, la seule certitude c’est que François ne chante pas.
Vous vous êtes rencontrés comment tous les 3 ?
Grâce au Marathon de la Semaine, un blog participatif créé et géré par un ami, l’idée c’est qu’un thème tombe tous les mercredis, et que les participants ont jusqu’au mercredi suivant pour faire un morceau qui colle. Le plus rapide à poster son truc est plus ou moins le vainqueur, mais il y a aussi un système de points bisous qui peut faire remonter le score si on est trop lents. Du coup c’est assez stimulant, on a fait pleins de morceaux qu’on joue aujourd’hui grâce au Marathon. On a jamais gagné mais on était content quand on avait des points bisous. De toute façon il y avait un type qui postait ses morceaux à minuit 5 alors que le thème tombait à minuit, donc c’était dur d’être le premier.
En tout cas c’est un outil qui sert à pas mal de groupes, il y a aussi la Honte qui y participe, Cachette à Branlette, Tondeuse, Rouge Gorge, Dinosaur Jugnot et d’autres. C’est comme un truc pour doper la production.
178° est né il y a combien de temps ? Votre trio n’est pas très vieux.
Cela doit faire 2 ans.
Dans vos compos, vous travaillez comment ? Qui amène les sons de base qui feront les morceaux ? Qui écrit les paroles ?
Ca n’est pas vraiment défini non plus, ça dépend des morceaux.
Vous vous décrivez comme « un groupe de laptops qui hurlent à la mort, un grincement de molaire contre un clou rouillé, un bisou dans le cou sur une écharpe en papier de verre ».
Votre musique c’est un mélange entre inconfort et moment agréable ? On est bien et pas bien en même temps ? Il y a certains morceaux assez hypnotiques et d’autres beaucoup plus légers. Vous brouillez les pistes ?
On pourrait dire qu’on est bien et pas bien en même temps mais en même temps ce n’est pas vrai.
D’ailleurs cette description a été faite par un ami.
Vous avez de l’actu à venir ? Un Ep, un Lp ?
C’est parce qu’il n’y en a pas, mais c’est pas parce qu’il y en a pas qu’il n’y en a pas. C’est sûr qu’il va falloir commencer à enregistrer des trucs.
C’est quoi ce lien avec Rouge Gorge ? Vous jouez tout le temps ensemble !
Rouge Gorge, on a tourné dans toute la Normandie et la Vendée avec lui (et avec Jean-Louis Orellana, qui avait organisé la tournée et qui organise aussi l’Alambik Festival).
On espère que Rouge-Gorge n’oubliera pas ces super moments passés ensemble maintenant qu’il joue pour les Trans.
Parlons un peu de la scène rennaise.
Quelles sont les groupes rennais que vous suivez et que vous écoutez en boucle ?
La Honte, on ne les écoute pas en boucle et on ne le conseille à personne, par contre il faut les voir en concert.
Votre dernier coup de cœur rennais ?
Plutominium, un projet de Gregaldur et de Olivier Gonnet avec de la musique et de l’animation, et des super costumes. Gregaldur, son projet s’appelle Héron Endré maintenant et ça a l’air très bien aussi (il a aussi fait une super vidéo sur youtube qui s’appelle « Bagdad Paté »).
Votre dernière claque en concert (en tant que spectateur) ?
Cachette à branlette, bien qu’il soit Suisse, qu’on a vu dans une maison à côté de la mérule, désormais démolie (bien qu’il soit Suisse).
Merci à vous 3.
Propos recueillis par Cath
Crédit photo : Rouge Gorge
FESTIVAL MAINTENANT
178° joueront le vendredi 14 octobre à 17h30 aux Champs Libres (Pôle musiques bibliothèque). GRATUIT.
Tout savoir sur le festival Maintenant > http://www.maintenant-festival.fr