The 1969 Club – Ivoire et carré
Nous n’avions pas eu l’occasion de rediscuter avec eux chez « Rennes Musique » depuis les Trans 2012.
Pour la sortie de « Ivory », leur nouvel EP 5 titres c’est carrément dans leur salon que nous sommes accueillis!
Nous commençons à nous installer, à causer de tout de rien, des dernières écoutes, de l’actu, puis résonne la voix du ‘boss’:
_ »Ce serait bien d’enregistrer, non »?
Déjà une bonne demi-heure de retard sur le timming…
Depuis la formation il y a 5 ans et les dernière fois que nous avons eu de les croiser, il s’est passé beaucoup de choses pour Les « 69 Club ». La rencontre avec un tourneur (melodyn prod’) suite à de très bonnes Trans justement, des dates, beaucoup de dates même,dans le grand ouest mais pas seulement.
Le groupe a pris de l’assurance et cela se sent dès les premières écoutes de leur nouvel opus.
« Il est clair que toute l’expérience acquise en 2013 avec toutes ces dates au cours de l’été, se retrouver à jouer sur de grosses scènes nous a servi pour l’enregistrement de ce disque »
, où encore » nous jouons et appréhendons mieux nos instruments » nous dit en substance le trio (basse-voix/guitare/batterie évidemment) , d’origine briochine.
Les dates « à l’américaine », pour paraphraser Marie, sans staff technique et les rencontres qui en ressortent leur ont définitivement donné un sacré coup de boost et de confiance en ce qu’ils pouvaient produire.
Les nombreux concerts vus à trois aussi. Théo dira d’ailleurs « c’est clair que toutes ces dates jouées et les concerts vus tous ensemble ont apportés au groupe une meilleure cohésion »…
Mais revenons à « Ivory ».
Après « the red album » premier disque délibérément « parpaing » selon leurs propres termes, l’heure est au peaufinage mais surtout sans jamais se renier. Ils auront pour se faire grâce à leur tourneur, l’occasion de passer une semaine en studio à Paris avec des pointures du genre. Une expérience enrichissante mais un résultat final pas vraiment à la hauteur de leurs attentes.
Malgré « l’expérience » (encore elle) engendrée, Hermann, Charlie et Douglas comme ils aiment à s’appeler – se tournent vers leur entourage pour discuter et faire avancer les nouveaux titres (pour certains d’entre eux déjà tester en live). Gros travail sur les structures des nouveaux morceaux, sur l’écriture aussi (on en apprend d’ailleurs beaucoup à ce sujet dans notre discussion sofa). Le son est lourd, bien produit sans jamais tomber dans le « trop », juste ce qu’il faut pour que nous nous rendions compte du (des) pas en avant évoqués plus haut.
Lors de notre bavardage, nous abordons forcément les copinages, le local de répé, les groupes du coin qu’ils aiment (au-delà du fait d’être potes), The Sudden Death of Stars, Superets, Pan, Splash Wave (avec qui Marie avait chanté sur un titre pendant leurs Trans à eux, en 2011), The Decline ! (dont on reparlera très prochainement dans ces pages), Slim Wild Boar, The Popopopops, Etc…
La sortie de leur premier vrai clip fait aussi partie de leur programme proche, avec sans doute à la baguette Chrisitan Beuchet, rencontré à plusieurs reprises. C’est pour très vite; dès que possible même.
Des idées bouillonnent, l’envie d’en découdre est palpable, des dates qui commencent à tomber un peu partout. Notamment une release party pour fêter l’EP, quasiment immanquable en compagnie des « Bands of Skulls » qu’ils affectionnent particulièrement. Rendez-vous, donc, Dimanche à partir de 20h à l’Ubu pour une grande soirée Rock’n’Roll où les trios seront à l’honneur. Le jour du seigneur sera chargé d’électricité.
Ouvrez les portes d’Ivoire et ruez vous sur le disque !
Rennes Musique vous fait gagner des places pour le concert, répondez à la question suivante via ce formulaire : Quels sont les noms des 2 ep’s des 1969 Club?Jeu terminé : Bravo à Bakus & Anne et merci à toutes et à tous pour votre participation.
A.M
Retrouvez ci-dessous, la conversation avec les 3 membres de The 1969 Club dans son intégralité :