No Pilot – Pastoral Division
— NO PILOT —
Musique Electronique / Répétitive / Noise
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Pour le trio No Pilot tous les moyens sont bons pour varier les plaisirs soniques : pédales d’effets, laptop, guitare, claviers, percussions … Un va-et-vient continuel où les musiciens déclenchent boucles et saturations, bidouillent leur effets et tapent comme il faut. On les retrouve sur scène au milieu d’instrumentaux dansants, hypnotiques, d’où émergent des ambiances et des mélodies étranges ou inattendues, parfois incarnées par une voix douce ou hurlée, souvent martellées. Les machines sont de la partie — gérées dans l’urgence, dont No Pilot prend un malin plaisir à tenter de s’extirper.
— PASTORAL DIVISION —
Electro / Pop
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On croisera des fantômes musicaux dans la bande-son de Pastoral Division. Parce que Sébastien Bozec et François Joncour chérissent les témoins de leur rencontre adolescente : le rock américain (Pavement), la mélancolie écossaise (Arab Strap) et la pop anglaise (Pulp). Sans oublier qu’une jeunesse finistérienne, dans ces années-là, ne pouvait manquer d’être secouée par les mots « Boire », « Baiser » et « Remué »… Puis renversée par les fêtes électroniques du label Warp et les sorties essentielles du label nantais Lithium (Dominique A, Diabologum, Mendelson).
Pastoral Division convoque également ses images cinématographiques. Et l’on se prendra à retrouver dans ces compositions les ambiances chères à François Truffaut et Jean Eustache. Où derrière la douceur et la mélancolie manifestes, gronde une sourde rage, prête à exploser.