[I’m From Rennes] [COMPLET] Concerts en appartement #2 : Slim Wild Boar – Sapin – Granphantom
Slim Wild Boar
Né comme one man band en 2008 et après avoir écumé l’underground européen de Brest à Moscou et d’Amsterdam à Lisbonne, c’est à cinq que Slim Wild Boar & His Forsaken Shadow distille aujourd’hui sa country-folk sombre et désertique à la voix écorchée.
A la croisée de Johnny Cash, Mark Lanegan, Hank Willams, Nick Cave, 16 Horsepower et Leonard Cohen, leur nouvel album sortira en octobre 2015 sur le label rennais Beast Records
Sapin
Trio formé en avril 2012, SAPIN se définit comme un groupe entre country punk et garage surf. Influencés par la scène garage américaine des Black Lips aux Dead Ghosts en passant par les Demon’s Claws mais aussi par la scène européenne comme Regal ou Movie Star Junkies.
Leurs prestations live sont toujours guidées par le fun et la bonne humeur. La basse bondissante, les rythmiques country parfois surf ainsi que le chant frondeur font danser leur auditoire de préférence passablement éméché.
Leur premier LP « Wrong way » sorti chez Beast Records fait suite à la sortie d’un premier EP très prometteur sorti au printemps 2013. On y retrouve douze titres enregistrés en novembre 2013 toujours entre country à la cool comme le tube « Wrong way » et garage parfois un peu pop comme « Diamonds and pearls ». Les 3 gus sont aussi à l’aise avec les balades de branleurs comme « Lost beach » ou « Rock around the topic » toujours aussi fun et efficace.
Granphantom
Architecture, performances ou événements transdisciplinaires, Gwenn Pacotte et Nicolas Goujon déclinent l’ensemble de leurs projets artistiques à travers lagencevoid, une structure hybride créée en 2010. GRANphantom en est la déclinaison musicale la plus aboutie, sans doute parce qu’il s’agit aussi du jardin secret des deux musiciens.
Une voix mélancolique, des accords de guitare folk, des arrangements discrets réalisés par l’irlandais Rónán Ó Luasa, subtilement guidés par les percussions d’Henri Jegou, ces pop songs sont pures, simples et directes. Ce sens de la mélodie ne cache pas ses influences les plus évidentes qui émanent des fondamentaux hors modes (de Big Star à Brian Wilson, de John Lennon au premier David Bowie).
A cela s’ajoute un autre intérêt du groupe : la musique « à contrainte ». Les compositions s’inspirent les unes des autres, se croisent, se répondent et dialoguent avec les références musicales du duo. Le titre Day for night, l’une de leurs dernières compositions, est un hommage à une rencontre amoureuse et cinématographique, celle d’isabelle Adjani et de Bruno Nuytten.